Le 28/02/22 le tribunal administratif de Lyon a jugé illégal l’arrêté d’exploitation de janvier 2020 autorisant l’extension de l’exploitation (qui d’après le carrier était indispensable à la poursuite de son activité).
Il y est écrit :
- L’impossibilité de détruire des espèces menacées.
- Le réseau routier est inadapté et inadaptable aux poids lourds.
- Cette carrière n’est pas d’intérêts générale.
- Sa roche n’a pas de qualité exceptionnelle.
- Elle ne génère pas suffisamment d’emplois face aux nuisances qu’elle engendre.
Mais le 21 mars 2022 voilà un nouveau rebondissement
signé Catherine Seguin préfète de la loire.
Nouvel arrêté de mise en demeure de la préfecture de la Loire ; comprenant une autorisation d’exploitation pour un an avec des restrictions sur le tonnage (de 160000 tonnes à 100000/an) et de 240 passages de camions à 50 dans le village de St-Julien M-M. Et l’obligation pour le carrier à régulariser sa situation.
Nous savions que le groupe Delmonico-Dorel était capable de faire jouer ses relations et soutiens politiques pour tenter de passer au-dessus de la décision du tribunal administratif, et il est absolument désolant de voir celui-ci instrumentaliser ses salariés en leur faisant du chantage à l’emploi, cette récupération est scandaleuse et indigne d’un employeur. Mais nous ne sommes pas étonné.e.s de ces manipulations, nous sommes surtout sidéré.e.s que la préfecture tout en mimant de ménager le tribunal, soutienne et encourage ce petit arrangement contre une décision de justice !
Nous déplorons également l’attitude de certains soutiens du carrier qui alimentent un climat de tension au sein du village cherchant à diviser celui-ci, sans compter les pressions exercées par de petits politiciens, mammifères bipèdes aux dents longues.
Tout cela ne permet aucune issue d’apaisement, ce n’est qu’une énième stratégie afin de donner la priorité au pouvoir et au plus fortunés. Nous comprenons que aucune solution acceptable n’a été envisagée.
La préfecture remet même sur le tapis cette histoire de déviation ! Comme si le paysage n’était pas assez ravagé !
La place du vivant n’est pas anecdotique, une décision de justice n’a pas à être contesté afin de satisfaire un privé et chaque habitant.e.s est légitimes à nous rejoindre afin de préserver l’avenir de notre environnement et de notre village.
Nous ne sommes plus au moyen-âge, l’écologie est l’affaire de toustes !
Dans cette lutte, il y a notre courage à défendre gratuitement, à la seule force de nos convictions, le respect de la faune et de la flore, l’avenir d’un territoire, et notre espoir de léguer aux générations futures autre chose qu’un tas de gravats.
On ne lâche rien ! Nous sommes nombeu.x.ses, déterminé.e.s, patient.e.s et accueillons sans discriminations tous et toutes qui souhaitent s’engager à nos côtés.