Le 17 octobre, le gouvernement abandonne le projet d’autoroute A45, qui devait relier Lyon à St Étienne. Cette victoire, rendue possible par une mobilisation citoyenne massive, sauve des terres agricoles très fertiles d’un goudronnage inutile.
Aujourd’hui, dans un contexte climatique et environnemental plus qu’alarmant, cette décision relève de l’évidence. La bataille de Notre-Dame-des-Landes a déjà démontré qu’en matière de destruction d’espaces naturels et de définition de l’intérêt général les règles du jeu ont changé.
A St-Julien-Molin-Molette, cette annonce redonne un espoir plus que certain : le carrier (Delmonico-Dorel) vient de perdre un marché très lucratif puisqu’un kilomètre d’autoroute aurait consommé 30.000 tonnes de granulats, sans compter les 40.000 tonnes estimées pour la prison de St Bonnet-les-Oules, dont le projet a également et heureusement été abandonné.
La carrière va donc avoir de plus en plus de mal à justifier son projet d’extension.
Puisque le granit de St Julien n’a plus aucun avenir, fermons cette carrière.